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La forme la plus fréquente (60 à 80% des cancers primitifs chez l’adulte) est une tumeur épithéliale : l’adénocarcinome rénal à cellules claires, encore appelé tumeur de Grawitz ou néphroépithéliome. Ces tumeurs sont bilatérales dans 15% des cas.

Les tumeurs tubulo-papillaires représentent 10 à 15% des cancers du rein.
Ils sont volontiers plurifocaux et dans 40% des cas bilatéraux, mais leur rapidité d’évolution est moins importante que celle des adénocarcinomes à cellules claires.

D’autres variétés plus rares ont des pronostic variables en fonction de leur type histologique et nous traiterons plus loin de l’oncocytome, qui est une tumeur à malignité atténuée pour laquelle une abstention thérapeutique couplée à une surveillance est de règle si le diagnostic peut en être porté avec certitude par l’imagerie.

Quelle est l’incidence du cancer du rein ?

Le cancer du rein est en termes de fréquence la troisième tumeur touchant l’appareil génital et urinaire après les cancers de la prostate et de la vessie, et il représente 2% des cancers de l’adulte, et également 2% des causes de décès par cancer en France où on relève 8500 nouveaux cas par an.

Mais la fréquence de survenue de ce cancer parait en nette augmentation au cours de ces dernières années.

L’homme est plus souvent atteint que la femme (2 hommes pour une femme) et l’âge moyen du diagnostic est de 62 ans.